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Fury : L'art de la guerre

Publié par Clément sur 1 Novembre 2014, 20:57pm

Catégories : #Fury, #David Ayer, #Brad Pitt, #Shia Labeouf, #John Bernthal, #Guerre, #USA, #2014, #la Minute Blond

Fury : L'art de la guerre

Ce qui est bien avec Brad Pitt, c’est qu’il a beau changer de coiffeur tous les jeudis, son talent, lui, reste intact par tous les temps. Cela étant, difficile de résister à son dernier film, Fury, de David Ayer, dans lequel on le retrouve cette fois-ci en sergent américain en 1945, abandonnant toute sa vie et celle de ses frères d'armes dans un blindé de 3 mètres par 2, un tank Sherman sobrement baptisé : Fury 

Parce que ça fait BOUM vous allez en prendre plein la gueule, parce c’est beau même quand c’est sale, vous allez en chialer, parce que c’est Brad Pitt qui conduit, vous allez kiffer. En même temps, c’est prouvé, puisque l’acteur ne se rate que très rarement dans ses choix de films, et se porte toujours garant du résultat. C’est donc un argument de choix pour aller voir Fury, et ce n’est que le premier d’une longue série.

Pour David Ayer, la marche de manœuvre est simple : peu de séquences dans l’ensemble, mais toutes chargées comme il se doit en intensité d’un bout à l’autre de l’action menée par ses acteurs. Ces derniers bombardent leurs émotions comme des obus dans ce grand bordel qu’est la guerre de 45 avec une implication très forte dans leurs rôles à l’image d’un Shia Labeouf pas lavé depuis 5 mois pour les besoins du film.

Fury : L'art de la guerre

Le fait de se trouver dans un char nous permet de nous loger au cœur de l’action, entre le ricochet des tirs de mitrailleuses et les bruits sourds des bombardements nazis, comme si l’on vivait l’expérience à 360°, la peur au ventre et le flingue entre les mains, cependant qu’au-dehors le brouillard endormi semble vouloir empêcher le jour de se lever.

Bien au-delà des seules séquences de combat, dont le spectacle est à couper le souffle, Fury jouit d’une prouesse visuelle sans précédent, et d’un travail acharné sur ses décors et lumières. Deux éléments essentiels dans un film de guerre, qui font de celui-ci un bel hommage aux soldats de la Seconde Guerre Mondiale, et s’inscrit dans la droite lignée d’Il faut sauver le soldat Ryan de Spielberg grâce à une réalisation indiscutablement bonne.

Que vaut le sacrifice d’un soldat pour ses pairs ? L’être humain est-il un animal ? C’est la question ce mois-ci brillamment posée par Fury, un film qui fait boum et ne vous lâche qu’après avoir tout dézingué sur son passage. Parce que, je cite : « Les idéaux sont pacifiques, l’histoire est violente ».

Bonne semaine à tous, moi je cinéphile !

 

Note : 7/10

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